Le poulet du dimanche de Joëlle Goron
La dame est rigolote et le propos éminement sympathique.
A peine ouvert ce livre, on plonge avec délice dans un passé qui va immanquablement rappeler une foule de souvenirs aux quadras et plus.
Rien que le titre est alléchant ! Alors si j'ajoute : Carambar, Bolino, Tang et roudoudou... Hum...
La pétillante Joëlle Goron nous propose une agréable rétrospective des habitudes culinaires, alimentaires et finalement de vie tout court des Français, des années 1950 à nos jours.
On notera au passage quelques recettes intéressantes à réaliser.
Il flotte un doux parfum d'enfance, celui d'une époque largement moins compliquée.
Les familles prenaient alors du plaisir à se retrouver pour partager le déjeuner dominical.
Elles offraient ainsi, sans doute, aux générations futures, les souvenirs les plus puissants qui soient : les souvenirs olfactifs.
Oui Il fut un temps où on pouvait manger la peau du poulet sans se poser de question !
Pour autant les enfants devaient faire silence à table.
Autres temps autres moeurs avec l'apparition des divers équipements ménagers, Mai 1968, les voyages à l'étranger, l'avènement de la pizza etc...
C'est gai, vivant, coloré et émaillé de petites anecdotes personnelles vécues par les différents interloctueurs de l'auteur.
Un petit régal à déguster sans modération !
Bonne lecture et à très bientôt pour de nouvelles chroniques littéraires !
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